Résumé
Le 15 février dernier, plusieurs candidats ont répondu à l’invitation du Mouvement de la ruralité, anciennement CPNT. Une ruralité souvent invoquée dans les discours politiques, qui recouvre une variété de situations et d’acteurs, difficilement réductible au regard qu’on lui porte habituellement.
avec :
Nicolas Renahy (docteur en sociologie, chercheur à l’INRA (Centre d’économie et de sociologie appliquée aux espaces ruraux) et chercheur associé au Laboratoire de sciences sociales (ENS/EHESS).).
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Mardi dernier, le mouvement politique “Ruralité” auditionnait cinq candidats à la présidentielle afin de leur demander quel était leur programme pour maintenir et vivifier les espaces ruraux. Dans un premier temps, la crise des gilets jaunes avait surpris le personnel politique. Quelques mois plus tard, l’épidémie de Covid a elle aussi mis en avant une ruralité devenue, cette fois-ci, désirable pour des urbains en manque d’espace. Ces femmes et ces hommes politiques en campagne ont-ils une même définition de cette ruralité ? A-t-elle encore quelque chose à voir avec les représentations d’enfance que beaucoup ont d’une France de petits propriétaires, de paysans et d’artisans de village ? Est-elle finalement un territoire politique fantasmé ?
Pour ce débat, Emmanuel Laurentin et Béatrice Bouniol reçoivent Fanny Lacroix, maire de Châtel-en-Trièves et vice-présidente de l’Association des Maires Ruraux de France (AMRF) et Nicolas Renahy, sociologue, chercheur à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) au Centre d’Économie et de Sociologie appliquées à l’Agriculture et aux Espaces Ruraux.